Pierre Broise, architecte de profession, fut parallèlement un archéologue amateur reconnu. Né en 1906 à Saint-Raphaël, il s'installe à Annecy en 1924. Il se découvre une passion pour l'archéologie dès le lycée. Soutenu par Charles Marteaux, son professeur de grammaire du lycée Berthollet et archéologue, il publie ses premiers articles traitant de ses découvertes dans la revue "Lac d'Annecy".

Il met plus tard à profit sa formation d'architecte pour parfaire ses connaissances sur le monde romain, ne privilégiant pas uniquement l'analyse de l'architecture mais s'intéressant aussi aux travaux de génie civil et aux traces de la vie quotidienne.

Il publie ses recherches dans une thèse de doctorat intitulée " Genève et son territoire dans l'Antiquité : de la conquête romaine à l'occupation Burgonde" qu'il soutient en 1970 à l'université de Tours.

Soucieux de la sauvegarde du patrimoine, Pierre Broise encourage également l'archéologie préventive et présente lors d'un colloque international en 1970 la carte archéologique de la Haute-Savoie.

En 1984, il publie dans la revue "Annesci" une synthèse des travaux sur ses cinquante années de recherches : "Le vicus gallo-romain de Boutae et ses territoires". Il est décédé le 29 avril 1993.

Don

Ce fonds s'adresse particulièrement aux amateurs d'archéologie et d'histoire de la Haute-Savoie et de ses marges. Les notes de Pierre Broise couvrent l'ensemble du département ainsi que la partie frontalière de l'Ain et de la Savoie. Il contient des inventaires archéologiques, photographies, gravures, croquis, plans, notes archéologiques, dossiers de fouilles, cartes topographiques et correspondance. Il couvre une période d'environ soixante-dix-ans, de 1920 à 1993.

Ce fonds est organisé en quatre parties. La première traite de travaux effectués par Pierre Broise en général, la seconde de ses découvertes. Elles sont organisées par département (Ain, Haute-Savoie et Savoie) eux-mêmes déclinés par cantons et communes. La troisième rassemble des documents de travail et la quatrième comprend la correspondance.