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161 J - Fonds de la maison forte de Maugny (1367-1943)

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2882 W - Archives du Comité de libération du secteur d'Annemasse (1940-1945)

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2523 W – Versement du service des remontées mécaniques (1925-1979)

2971 W - Versement du service des remontées mécaniques (1933-1989)

7 M 3445-3457 - Archives de l'Administration des Eaux-et-Forêts concernant les glaciers (1882-1939)

2903 W – Versement du service Restauration des terrains en montagne (1941-1985)

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Présentation des notices

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  • Familles alliées -
    • Fortis -
      Présentation du producteur :

      Antoinette Modeste Léontine Fortis a épousé Clément de Maugny vers 1835. Sa sœur Ernestine a été épouse Pillet puis Gromo di Ternengo. Étant les seules héritières de leurs parents Pierre-Marc et Rose Fernex, cela explique la présence d'un certain nombre d'archives de la famille Fortis dans le fonds de la maison forte de Maugny. Elle a été aussi l'une des héritières de son oncle François-Marie.

      Pierre-Marc Fortis, né à Chambéry le 6 février 1770, était fils de Charles Fortis, et de Françoise Charlotte Mansoz. Charles, homme de loi, avocat et juge mage habitait Serrières-en-Chautagne où il est décédé le 31 mai 1824 et possédait des biens à la Croix-Rouge (aujourd'hui quartier de Chambéry).

      Pierre-Marc fut successivement chef d'escadron dans l'artillerie française, entrepreneur de travaux publics sous le Premier Empire, fait chevalier de l'ordre des saints Maurice et Lazare en 1828 puis baron en 1830 par le roi de Piémont-Sardaigne,

      Pierre-Marc avait plusieurs frères dont : François-Marie (v. 1768-1847) avocat à Genève puis avocat général à Lyon, écrivain, époux d'Antoinette Vionnet ; Modeste (1771-1828) naturalisé français en 1824, agent de change à Lyon, époux de Pierrette Fleurie Aspasie Vouty ; Joseph Amédée, avocat puis juge de mandement, époux d'Annette Ginet. Ce dernier eut deux fils : Louis Charles Ferdinand (1823-1860), rentier, vivant à Paris, mort sans postérité ; Tancrède (mort en 1903) qui fut notamment secrétaire à la légation sarde de Vienne, marié à Jacqueline Ginet. Tancrède avait acquis le château de Clermont en Haute-Savoie après la mort de la dernière descendante Regard.

      La particule devant le patronyme Fortis n'apparaît que tardivement, dans le courant du XIXe siècle mais n'est pas systématiquement utilisée par tous les membres de la famille.

      Bibliographie :

      - Sur la famille Fortis :

      DUPRAZ. "François-Marie de Fortis (1768-1847) magistrat, homme de culture aux multiples facettes et bienfaiteur de l'académie de Savoie" in Mémoires de la Société académique de Savoie. 2003, 8e série, tome IV, pp. 119-138. [ PER 1401]

      Notice nécrologique du comte François-Marie de Fortis lue à la Société royale académique de Savoie, reproduite dans : Courrier des Alpes. 2 mars 1847.Chambéry. Consultable sous ce lien https://www.lectura.plus/Presse/show/?id=73COURDALPES-18470302-P-0003.pdf&query=&back=%2FPresse%2Fsearch%2F%3Fquery%3Dfortis%26publications%255B%255D%3D73COURDALPES

      - Ouvrages de membres de la famille Fortis :

      FORTIS, comte de [François-Marie]. Voyage statistique et pittoresque à Aix-les-Bains ou journal d'Amélie. Chambéry : Puthod, 1830.

      FORTIS, comte de. Notice sur la statue équestre d'Emmanuel-Philibert duc de Savoie surnommé Tête de Fer ou le Prince à cent yeux. Paris : Everat et Cie, 1838.

      FORTIS, comte de. Éloge historique de Jacquard suivie d'une notice sur la statue élevée à Lyon à sa mémoire et sur les manufactures d'étoffes de soie de cette ville. Paris : Béthune et Plon, 1840.


      • Pierre-Marc Fortis -
        • 161 J 703 - Certificat de civisme, avis du conseil de la commune de Chambéry : extrait de délibération (1794). Succession de Pierre Marc Rey : exposé de Pierre Marc Fortis à l'administration centrale du département du Mont-Blanc (1799). Propriété de la Croix-Rouge, travaux : toisé d'ouvrages de maçonnerie, mémoire d'entrepreneur (v. 1805). Amédée Fortis son frère : une lettre (1808). Comptabilité : quittances par son chargé d'affaires, factures, note de dépenses (1823-1848). Pièces de terre à la Croix-Rouge : actes d'achat, copies d'inscription d'hypothèque (1829-1848). - 1794-1848
        • 161 J 704 - Marché pour la construction de la route du Simplon entre la République française et Pierre-Marc Fortis en tant qu'entrepreneur de travaux publics : copie de lettre au citoyen Melsi vice-président de la République italienne (18 floréal an XI, 8 mai 1803) ; avis de livraison de matériaux (30 mai et 17 juin 1803) ; lettre de N à Chambéry adressée à M. Fortis et Gojon (4 vendémiaire an XII, 27 septembre 1803) ; lettre de F. R. Houdouart ingénieur en chef commandant de la 1re brigade des Ponts et Chaussées (21 germinal an XII, 11 avril 1804). Pont de Ganther : lettre du préfet du département du Léman (20 janvier 1806). - 1803-1806
        • 161 J 705 - Projet de nouvelle route du Simplon : carte. - Sans date
          Présentation du contenu :

          Mention de l'emplacement d'un hospice projeté.


        • 161 J 706 - Propriété de la Croix-Rouge, procès contre lui à la requête de Joseph Barandier : exposés, lettres, décrets, actes de comparution, requête exploits, procurations, inventaire de pièces. - 1816-1817
          Présentation du contenu :

          Le dossier de procédure est lacunaire. L'affaire implique également les familles Roissard et Degenève. Pierre-Marc Fortis a acheté le domaine de la Croix-Rouge le 9 novembre 1812 aux héritiers de l'homme de loi Joseph-Marie Degenève.


        • 161 J 707 - Ordre des saints Maurice et Lazare, promotion au grade de chevalier : lettres patentes du roi Charles-Félix. - 1828
        • 161 J 708 - Titre de baron : lettres patentes d'attribution par le roi Charles-Félix, décret de la Royale chambre des comptes, transcriptions des actes. - 1830
        • 161 J 709 - Acensements : registre de suivi, pièces annexes volantes. - 1832-1869
          Présentation du contenu :

          Le registre a été poursuivi par sa veuve Rose Fernex.